



MASAKO TOGAWA incarne une élégante et richissime romancière fondatrice d'une agence de détective composée d'enquêtrices de choc et de charme, tireuses d'élites et expertes en arts martiaux.
Au nombre des 21 jeunes héroïnes qui se succéderont au fil des épisodes, on notera la présence de starlettes TOEI en vogue à l'époque comme BUNJAKU HAN ou REIKO OSHIDA, aperçues dans des films de délinquence juvénile de la même époque (STRAY CAT ROCK, DELINQUENT GIRL BOSS...) qui emprunteront eux-même beaucoups à l'univers de la série.
C'est également une des vedettes de cette longue saga, la chanteuse de jazz TAMAKI SAWA, qui fredonnera à partir de l'épisode pilote le fameux générique très groovy qui servira d'ouverture à chacune des aventures humoristiques et sexy de PLAYGIRL.
Après des débuts assez sages, PLAYGIRL deviendra au fil des ans de plus en plus polissonne, se permettant de distiller quelques scènes de nudités assez osées pour un programme du petit écran.
Pour renouer avec le succès phénoménal de sa série mythique, la TOEI lance en 1974 la série spin-off PLAYGIRL Q, un produit dérivé commercial qui avortera dès la deuxième saison.
La surprise nous viendrait donc plutôt ici de BEST FRIENDS (1975), un petit road movie initiatique à la photographie particulièrement léchée qui dresse un portrait tout en finesse d'une certaine jeunesse américaine avide de liberté et d'émotions fortes.
Pour la beautée des grandes rocheuses du Colorado entre autres, et aussi par ce qu'un film qui nous présente RICHARD HATCH (de la série GALACTICA) au prise avec une horde d'indiens déchainés dans un bar de go-go danseuses ne peut pas être tout à fait mauvais, le visionnage du premier long métrage du talentueux NOEL NOSSECK (qui signera par la suite le très bon Blaxploitation YOUNGBLOOD) s'impose ici à tous les amateurs de curiosités des années 70.