TAKE A VISUAL TRIP TO BENGHALORE
HOTWAX & TRAX
Au nombre des soundtracks présentés ici on retrouve la musique de l'épisode SEX HUNTER de la saga STRAY CAT ROCK et de sept autres films plus obscurs incluant SAKARIBA JINGI, HANGYAKU NO TABI, KOROSU MADE OE SHINJUKU 25 et SHINJUKU NO ONNA.

BLAST OF SILENCE
Après MK2, c'est au tour des américains de Criterion de proposer une édition restaurée très fournie de BLAST OF SILENCE (1961 aka BABY BOY FRANKIE), l'occasion pour les retardataires de redécouvrir un des rares longs métrages d'ALLEN BARRON, qui s'inscrira par la suite comme un réalisateur prolifique et chevronné en matière de séries pour le petit écran américain.
THE CLASSIC SCI-FI ULTIMATE COLLECTION
Distribués presque confidentiellement l'année dernière par le circuit des Best Buy, voici revenir par la grande porte un somptueux coffret de 10 films regroupant la fine fleure de la science fiction atomique produite par l'UNIVERSAL dans les années 50. Les cinéphiles les plus acharnés se rappelleront sans doute que la plupart des titres présentés ici avaient déjà fait les beaux jours de la VHS NTSC et du laser disc dans une collection qui avaient marquée les esprits, et c'est donc un plaisir de pouvoir retrouver tous ces films rassemblés aujourd'hui dans un superbe package, et ceci pour un prix relativement raisonnable.Les films sélectionnés ici sont de qualité inégales et si tous ne présentent pas un intéret majeur, l'ensemble de la sélection se veut malgré tout un solide condensé de ce qui se produisait de plus soigné en matière de séries B fantastiques tournées à la chaîne par les grands studios de l'après seconde guerre mondiale. Tous ces longs métrages, à la réthorique certes un peu routinière, bénéficient donc d'un budget de production correct qui les hisse très largement au dessus d'un bon nombres de nanards de la même époque.
COOL IT CAROL
Deux adolescents en quête de sensations fortes décident de fuir la morosité d'une petite ville rurale anglaise en partant à l'aventure dans un Londres de tous les vices et de toutes les dépravations où l'envers d'un décor sordide les plongera très vite dans un univers de prostitution, de drogue et de perversité... 
11UHR20 : MORD AM BOSPORUS / FLUCHT IN DIE SAHARA / TOD IN DER KASBAH


FEMINA RIDENS
Pour nous faire oublier l'effroyable bootleg sorti aux USA, les anglais de chez Shameless proposent enfin une édition DVD à la hauteur de FEMINA RIDENS (aka THE FRIGHTENED WOMAN aka THE LAUGHING WOMAN). 

JAZZ EN EL CINE NEGRO ESPANOL 1958-1964
Le label Fresh Sound a rendu hommage au cinéma noir espagnol de la fin des années 50 par le biais d'une habile compilation de soundtracks jazz entrecoupés de dialogues et d'ilustrations sonores extraits d'une dizaine de thrillers rares évoquant les bas fonds, le monde de la nuit et le milieu de la pègre ibérique.
Au travers d'un univers musical fortement inspiré par la popularité des bandes sonores en provenance d'outre-atlantique, ce CD nous présente ainsi la fine fleur des compositeurs latins, comme JOSE SOLA ou FEDERICO MARTINEZ TUDO, qui s'imposèrent dans le paysage musical du Barcelone de l'après guerre comme des émules latins de BUDDY MORROW, ELMER BERNSTEIN ou HENRY MANCINI. Les connaisseurs apprécieront...THE GLORY STOMPERS
Après King Records, c'est au tour de la MGM associée à Fox de nous gratifier d'une nouvelle édition DVD japonaise de THE GLORY STOMPERS (1967), un des meilleurs films de bikers de cette si glorieuse époque des drive-in. 
NIKKATSU JAZZ SOUNDTRACKS
Le label japonais Think! a eu le bon goût de rééditer l'année dernière une sélection de soundtracks particulièrement rares, tous extraits du catalogue de la prestigieuse firme NIKKATSU, et présentés dans des packaging cartonnés colorés assez originaux. PLAYGIRL


En 1969, la TOEI lance coup sur coup PLAYGIRL et OO9.1, deux séries télévisées féministes qui vont très vite révolutionner l'univers du petit écran au pays du soleil levant, avant d'aller inspirer quelques années plus tard les américains et leurs fameuses drôles de dames de la saga CHARLIE'S ANGELS.Si l'univers gentillet d'OO9.1 se veut plus pop et fashion, c'est PLAYGIRL qui remporte la palme de la série la plus délurée et avant gardiste de son époque, avec 387 épisodes hauts en couleurs qui s'étaleront sur 5 saisons (1969 à 1974).

MASAKO TOGAWA incarne une élégante et richissime romancière fondatrice d'une agence de détective composée d'enquêtrices de choc et de charme, tireuses d'élites et expertes en arts martiaux.
Au nombre des 21 jeunes héroïnes qui se succéderont au fil des épisodes, on notera la présence de starlettes TOEI en vogue à l'époque comme BUNJAKU HAN ou REIKO OSHIDA, aperçues dans des films de délinquence juvénile de la même époque (STRAY CAT ROCK, DELINQUENT GIRL BOSS...) qui emprunteront eux-même beaucoups à l'univers de la série.
C'est également une des vedettes de cette longue saga, la chanteuse de jazz TAMAKI SAWA, qui fredonnera à partir de l'épisode pilote le fameux générique très groovy qui servira d'ouverture à chacune des aventures humoristiques et sexy de PLAYGIRL.
Après des débuts assez sages, PLAYGIRL deviendra au fil des ans de plus en plus polissonne, se permettant de distiller quelques scènes de nudités assez osées pour un programme du petit écran.
Pour renouer avec le succès phénoménal de sa série mythique, la TOEI lance en 1974 la série spin-off PLAYGIRL Q, un produit dérivé commercial qui avortera dès la deuxième saison.
CROWN PICTURES INTERNATIONAL
Nous avions déjà évoqué ici le dépoussiérage du catalogue du distributeur CROWN PICTURES INTERNATIONAL par le label BCI qui nous a valu de découvrir ces derniers mois quelques raretés bien sympathiques de l'âge d'or des Drive-In américains...Entre les rééditions de beach movies crétins et autres films de pom pom girls délurées produite à la fin des années 70 par la firme couronnée, nous nous devions de signaler pour la forme la réapparition sur le marché de la vidéo de deux teenage-movies que l'on qualifiera d'obscurs curiositées à défaut de pouvoir les cataloguer dans la rubrique des films cultes...

La surprise nous viendrait donc plutôt ici de BEST FRIENDS (1975), un petit road movie initiatique à la photographie particulièrement léchée qui dresse un portrait tout en finesse d'une certaine jeunesse américaine avide de liberté et d'émotions fortes.
Pour la beautée des grandes rocheuses du Colorado entre autres, et aussi par ce qu'un film qui nous présente RICHARD HATCH (de la série GALACTICA) au prise avec une horde d'indiens déchainés dans un bar de go-go danseuses ne peut pas être tout à fait mauvais, le visionnage du premier long métrage du talentueux NOEL NOSSECK (qui signera par la suite le très bon Blaxploitation YOUNGBLOOD) s'impose ici à tous les amateurs de curiosités des années 70.

MACON COUNTY LINE
Embourbé ainsi dans la désespérance, et la noirceur du vieux sud, RICHARD COMPTON dresse un portrait sans concession de l'Amérique rurale du début des années 50 au service d'un véritable réquisitoire contre la violence absurde, la libre circulation des armes à feu et la bigotterie raciste : des thèmes qui n'ont malheureusement pas pris une seule ride plus de trente ans après...
On nottera que les chansons soul folk très pêchues du film sont interprétées par BOBBIE GENTRY, accompagnées ici d'un soundtrack du talentueux STU PHILLIPS.







