TAKE A VISUAL TRIP TO BENGHALORE
HOTWAX & TRAX

Au nombre des soundtracks présentés ici on retrouve la musique de l'épisode SEX HUNTER de la saga STRAY CAT ROCK et de sept autres films plus obscurs incluant SAKARIBA JINGI, HANGYAKU NO TABI, KOROSU MADE OE SHINJUKU 25 et SHINJUKU NO ONNA.


BLAST OF SILENCE



THE CLASSIC SCI-FI ULTIMATE COLLECTION

Les films sélectionnés ici sont de qualité inégales et si tous ne présentent pas un intéret majeur, l'ensemble de la sélection se veut malgré tout un solide condensé de ce qui se produisait de plus soigné en matière de séries B fantastiques tournées à la chaîne par les grands studios de l'après seconde guerre mondiale. Tous ces longs métrages, à la réthorique certes un peu routinière, bénéficient donc d'un budget de production correct qui les hisse très largement au dessus d'un bon nombres de nanards de la même époque.


COOL IT CAROL


11UHR20 : MORD AM BOSPORUS / FLUCHT IN DIE SAHARA / TOD IN DER KASBAH



FEMINA RIDENS




JAZZ EN EL CINE NEGRO ESPANOL 1958-1964


THE GLORY STOMPERS



NIKKATSU JAZZ SOUNDTRACKS

PLAYGIRL



Si l'univers gentillet d'OO9.1 se veut plus pop et fashion, c'est PLAYGIRL qui remporte la palme de la série la plus délurée et avant gardiste de son époque, avec 387 épisodes hauts en couleurs qui s'étaleront sur 5 saisons (1969 à 1974).
MASAKO TOGAWA incarne une élégante et richissime romancière fondatrice d'une agence de détective composée d'enquêtrices de choc et de charme, tireuses d'élites et expertes en arts martiaux.
Au nombre des 21 jeunes héroïnes qui se succéderont au fil des épisodes, on notera la présence de starlettes TOEI en vogue à l'époque comme BUNJAKU HAN ou REIKO OSHIDA, aperçues dans des films de délinquence juvénile de la même époque (STRAY CAT ROCK, DELINQUENT GIRL BOSS...) qui emprunteront eux-même beaucoups à l'univers de la série.
C'est également une des vedettes de cette longue saga, la chanteuse de jazz TAMAKI SAWA, qui fredonnera à partir de l'épisode pilote le fameux générique très groovy qui servira d'ouverture à chacune des aventures humoristiques et sexy de PLAYGIRL.
Après des débuts assez sages, PLAYGIRL deviendra au fil des ans de plus en plus polissonne, se permettant de distiller quelques scènes de nudités assez osées pour un programme du petit écran.
Pour renouer avec le succès phénoménal de sa série mythique, la TOEI lance en 1974 la série spin-off PLAYGIRL Q, un produit dérivé commercial qui avortera dès la deuxième saison.
CROWN PICTURES INTERNATIONAL

Entre les rééditions de beach movies crétins et autres films de pom pom girls délurées produite à la fin des années 70 par la firme couronnée, nous nous devions de signaler pour la forme la réapparition sur le marché de la vidéo de deux teenage-movies que l'on qualifiera d'obscurs curiositées à défaut de pouvoir les cataloguer dans la rubrique des films cultes...
La surprise nous viendrait donc plutôt ici de BEST FRIENDS (1975), un petit road movie initiatique à la photographie particulièrement léchée qui dresse un portrait tout en finesse d'une certaine jeunesse américaine avide de liberté et d'émotions fortes.
Pour la beautée des grandes rocheuses du Colorado entre autres, et aussi par ce qu'un film qui nous présente RICHARD HATCH (de la série GALACTICA) au prise avec une horde d'indiens déchainés dans un bar de go-go danseuses ne peut pas être tout à fait mauvais, le visionnage du premier long métrage du talentueux NOEL NOSSECK (qui signera par la suite le très bon Blaxploitation YOUNGBLOOD) s'impose ici à tous les amateurs de curiosités des années 70.


MACON COUNTY LINE

Embourbé ainsi dans la désespérance, et la noirceur du vieux sud, RICHARD COMPTON dresse un portrait sans concession de l'Amérique rurale du début des années 50 au service d'un véritable réquisitoire contre la violence absurde, la libre circulation des armes à feu et la bigotterie raciste : des thèmes qui n'ont malheureusement pas pris une seule ride plus de trente ans après...
On nottera que les chansons soul folk très pêchues du film sont interprétées par BOBBIE GENTRY, accompagnées ici d'un soundtrack du talentueux STU PHILLIPS.

